Tai chi chuan, Qi Gong, Sophrologie, méditation, respiration... Des pratiques au service du corps et de l'esprit
La relaxation par le jeu procure aux enfants un état de bien-être, de calme et de concentration. Elle diminue le stress musculaire et mental, amène une meilleure qualité d’écoute et permet d’augmenter la confiance en soi.
Voici des jeux à intégrer à votre routine quotidienne, au retour de l’école ou à l’heure du dodo.
La chaise berçante
Objectif : Amener l’enfant à un état de calme par des mouvements de balancement
Explication du jeu à l’enfant :
Remarque
Voici quelques variantes à ce jeu: les enfants peuvent aussi se coucher pour mimer la berceuse. Dans ce cas, ils ramènent les cuisses sur leur ventre et les tiennent doucement à l’aide de leurs bras. Ils peuvent également utiliser la position debout. De plus, le mouvement de va-et-vient peut se faire d’un côté à l’autre.
Dur, dur, mou, mou
Objectif : Amener l’enfant à relâcher différentes parties de son corps en exécutant des actions de contraction et de relâchement.
Explication du jeu à l’enfant :
La fourmi
Objectif : Amener l’enfant à la tranquillité par l’adoption d’une position de relâchement
Explication du jeu à l’enfant :
Les questions
Objectif : Amener l’enfant à se délasser par des mouvements d’étirement, de relâchement et d’affaissement.
Explication du jeu à l’enfant :
Note : Composez des questions pour obtenir les réponses voulues. Rappelez aux enfants les gestes à faire.
La soupe chaude
Objectif : Amener l’enfant à la tranquillité en utilisant sa respiration
Explication du jeu à l’enfant :
Refaire l’exercice trois ou quatre fois
Le polichinelle à partir de 6-7 ans
c'est un exercice dérivé de la sophrologie. Le but est de faire découvrir le corps à l'enfant en faisant émerger le plaisir de la détente corporelle.
Il peut être réalisé en rentrant de l'école, lorque l'enfant se met à l'aise en changeant ses vêtements...
Debout, le jeu consiste à sautiller sur place comme un polichinelle, un pantin totalement désarticulé. Les épaules relachées, les bras ballants, la tête souple, l'enfant sautille comme il veut... Dès qu'il veut s'arrêter, il s'allonge au sol (tapis, moquette, couverture) en fermant les paupières...
Il vit alors son corps ("que te raconte ton corps?, que sens-tu, quelles parties de ton corps te parlent.... souris à ton corps, il t'a bien amusé.... repose-toi maintenant, sens le calme dans tout ton corps, la tête, les bras , les pieds... Dès que tu en auras envie, tu ouvriras les yeux et tu vas t'étirer comme un chat, comme si tu avais fais un gros somme et tu pourras te lever en pleine forme pour continuer ce que tu as à faire....
cinq minutes ou un peu plus sont suffisantes.... Il vaut mieux répéter les exercices plutôt que de faire un exercice longtemps une fois
L'enfant doit pouvoir pratiquer les exercices de relaxation à sa manière, n'étant ni corrigé ni jugé, il ne sera jamais surpris ni pris en défaut... le mieux au début est de pratiquer avec lui, les yeux fermés, garantie de votre empathie et de votre respect pour lui...
Gymnastique douce, détente, yoga, recentration, etc., la pratique à l’école de ces techniques corporelles destinées à combattre les effets du stress produit par la vie en société ont une influence certaine sur les enfants. On a pu observer, au terme d’une pratique régulière et suffisamment longue, des modifications chez les enfants. Ils sont plus calmes, plus attentifs, ont de meilleures capacités de concentration. On constate par ailleurs une réduction des malaises physiques associés au stress (maux de tête, de ventre), moins d’anxiété. Sur le plan collectif, ces pratiques sont un facteur de réduction de la violence, de maîtrise des énergies, de respect de soi et des autres.
Enfants fatigués, tendus, qui se querellent à la récréation, distraits en classe, instables, remuants, surexcités après les temps de repas. Stress vécu à la maison, à l’école, stress des autres ressenti (enfants, adultes), stress qui se manifeste de différentes façons mais qui assurément envahit le corps et l’esprit et rend l’enfant, de manière fugace ou durable, peu réceptif aux apprentissages.
Il est vrai que l’enfant est souvent malmené, soumis à des pressions extérieures, à des interdictions, des ordres, des interrogations. Un rythme lui est imposé, parfois très éloigné de son propre rythme biologique : lever trop tôt, petit déjeuner tronqué, conduite effrénée, ...etc. Et le bruit, ce bruit qui l’assaille, qui l’agresse en permanence, la TV allumée dès l’aube, les sonneries, les cris, les sifflets, ce bruit qui lui fait oublier les vertus du silence.
Les causes qui sont à l’origine du stress sont bien sûr multiples, très souvent indépendantes de notre volonté et imperméables à notre action, mais elles ont des conséquences importantes et immédiates sur les comportements de nos élèves.
De nombreux enseignants sensibles à cette question tentent de trouver une réponse à l’école en aménageant, dans la journée, des lieux et des temps qui vont permettre à l’enfant de s’arrêter, de se calmer, de se recentrer, de se retirer, de se lover dans une bulle bienfaitrice. Des moments qui autoriseront l’enfant à faire une pause par le biais de poses ou de postures l’invitant à se réconcilier avec son corps, à en avoir une plus grande conscience.
Faire une pause dans ce monde trépident, apprécier le silence, la douceur, les mots chuchotés, les gestes suggérés, apprécier la lenteur des déplacements et des mouvements. Prendre conscience de son corps en mouvement, se constituer une image du corps, faire connaissance avec la respiration et les bienfaits de son contrôle, c’est-à-dire faire le chemin de la connaissance de soi. Développer les expériences sensori-motrices, retrouver les expressions inscrites dans le corps, permettre aux enfants de se construire les outils nécessaires pour mieux réagir aux situations de stress qu’ils rencontrent tous les jours, et ainsi d’acquérir une plus grande maîtrise d’eux-mêmes. Tels sont les objectifs de ces séances que l’on voit se développer dans nos écoles sous diverses dénominations : relaxation, gymnastique douce, détente, yoga, recentration, gymnastique passive, etc.
Principes pédagogiques
Les expériences vécues permettent de dégager certains principes pédagogiques facilitant la réalisation des séances de détente avec les enfants :
- le groupe ne doit pas dépasser 25 enfants
- la pratique doit être régulière
- le local doit être chaud, accueillant, calme, aéré et peu éclairé
- chaque enfant doit avoir un tapis
- la séance varie entre 20 et 30 mn
- les consignes sont expliquées d’une voix douce (pas de réprimande ou de punition)
- alterner le verbal et le mime
- demander à l’enfant d’exécuter les mouvements avec lenteur et douceur
- justifier les exercices (expliquer le pourquoi)
- permettre aux enfants d’exprimer leurs impressions sur ce qu’ils ont vécu
- être attentif aux comportements non verbaux des enfants
NB. Cette page est la plus lue de mon blog ! je tiens à rappeler et on peut en sourire, que lorsque l'on est "hors de soi" et qu'un être proche nous dit "calme toi", cela a juste l'effet inverse.
Pour se détendre, il faut d'abord prendre conscience de la tension. Etre "hors de soi" signifie ignorer ce qui se passe en nous.
Il convient donc de faire prendre conscience à l'enfant de son "débordement" en lui donnant l'occasion de diriger son énergie intentionnellement.
" Ferme les yeux et vois ce qui t'énerve... maintenant inspire profondément, retiens l'air dans ton corps en fermant le poing très fort et maintenant tu lances fort ton poing en soufflant...
Recommence encore une fois...
On peut remplacer le "coup de poing" par une feuille de papier que l'enfant va pouvoir froisser dans ses mains ou déchirer...
La détente qui suit cet exercice peut être alors un préalable pour une relaxation plus profonde...
Un lien utile :" parents d'élèves ZEN ET MILITANTS pour l'éducation au bien être à l'école"
Il s'agit d'un groupe public sur Facebook, avec une thématique sur la relaxaion et l'école.