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Tai chi chuan, Qi Gong, Sophrologie, méditation, respiration... Des pratiques au service du corps et de l'esprit

Relaxation(s) pour enfant ...

Relaxation(s) pour enfant ...

La relaxation par le jeu procure aux enfants un état de bien-être, de calme et de concentration. Elle diminue le stress musculaire et mental, amène une meilleure qualité d’écoute et permet d’augmenter la confiance en soi.

Voici  des jeux à intégrer à votre routine quotidienne, au retour de l’école ou à l’heure du dodo. 

La chaise berçante

Objectif : Amener l’enfant à un état de calme par des mouvements de balancement

Explication du jeu à l’enfant :

  • Assieds-toi par terre.
  • Maintenant, tu fais comme si tu étais une chaise berçante; tu plies tes jambes et tu balances doucement ton corps de l’avant vers l’arrière et de l’arrière vers l’avant.
  • Tu te berces tout doucement. (Laisser les enfants se bercer durant quelques minutes).
  • Quand tu le décides, tu fais semblant que tu t’endors. Alors, tu arrêtes de te bercer et tu te reposes. Tu peux faire semblant de dormir les yeux ouverts. C’est toi qui décides.
  • Quand je vois que tu te reposes, que tu fais bien semblant de dormir, que tu ne bouges plus, j’envoie un petit papillon se poser sur ton épaule. Le petit papillon, c’est moi qui le fais avec ma main. Quand le papillon se pose sur ton épaule, tu te réveilles doucement.
  • Une fois que tu es réveillé, tu peux te promener lentement et revenir t’asseoir ou tu peux continuer à te reposer.
  • (Facultatif) Lorsque je jouerai du tambourin ou de la flûte (vous pouvez aussi taper des mains ou allumer la lumière), tu te lèves parce que le jeu est terminé.

Remarque

Voici quelques variantes à ce jeu: les enfants peuvent aussi se coucher pour mimer la berceuse. Dans ce cas, ils ramènent les cuisses sur leur ventre et les tiennent doucement à l’aide de leurs bras. Ils peuvent également utiliser la position debout. De plus, le mouvement de va-et-vient peut se faire d’un côté à l’autre.


Dur, dur, mou, mou

Objectif : Amener l’enfant à relâcher différentes parties de son corps en exécutant des actions de contraction et de relâchement.

Explication du jeu à l’enfant :

  • Tu t’étends sur le dos, les jambes allongées, les pieds décroisés. Tu places les bras de chaque côté de ton corps, c’est-à-dire allongés à côté de tes cuisses.
  • Dur, dur! Tu fermes les poings et tu mets plein de force dans tes bras. Tu pointes les pieds et tu mets plein de force dans tes cuisses et tes jambes. Ton corps est dur, dur.
  • Mou, mou! Tu détends tes pieds, tes cuisses et tes jambes. Tu détends aussi tes mains et tes bras. Ton corps est mou, mou.
  • Dur, dur! Tu serres les poings. Tes bras sont durs, durs comme du fer. En même temps, tu pointes tes pieds; tes cuisses et tes jambes sont dures, dures comme une brique.
  • Mou, mou! Tu détends ton corps, tu es mou, mou.
  • Dur, dur! (Laisser les enfants se durcir durant quelques secondes).
  • Mou, mou!
  • Maintenant, je te laisse un peu de temps pour te reposer.
  • (Facultatif) Quand je jouerai du tambourin ou de la flûte (vous pouvez aussi taper des mains ou allumer la lumière), cela voudra dire que le jeu est terminé.

La fourmi

Objectif : Amener l’enfant à la tranquillité par l’adoption d’une position de relâchement

Explication du jeu à l’enfant :

  • Tu es bien assis
  • Quand je dirai «Au jeu!», tu commenceras à faire un château de sable avec ton corps pour abriter les fourmis.
  • «Au jeu!» Tu penches ta tête vers l’avant (tu peux la placer par terre ou sur un coussin). Tu places ton dos, tes bras et tes mains pour former un château de sable, à ta manière.
  • Tu peux faire le château que tu veux. C’est toi qui décides.
  • Quand je vois que ton château est bien formé, qu’il est tout tranquille, je vais laisser la petite fourmi entrer. Je fais la fourmi avec ma main. (Faites monter les doigts l’un après l’autre sur le dos de l’enfant jusqu’aux épaules).
  • Quand la fourmi touche à ton épaule, tu peux t’asseoir calmement.

Les questions

Objectif : Amener l’enfant à se délasser par des mouvements d’étirement, de relâchement et d’affaissement.

Explication du jeu à l’enfant :

  • Je vais te poser des questions et tu répondras en faisant un signe exagéré. Voici les signes :
    • Pour dire «oui», tu t’étireras vers le haut
    • Pour dire «non», tu laisseras tomber ton corps vers l’avant en pliant un peu les genoux.
    • Pour dire «je ne sais pas», tu lèveras les épaules.
  • Quand je dirai une phrase contenant le mot «peut-être», par exemple : «Demain, c’est congé, j’irai peut-être au cinéma», tu te placeras debout, les bras de chaque côté du corps, le dos bien droit, la tête bien droite, les épaules relâchées.
  • Quand je taperai dans mes mains, tu pourras marcher lentement. Le jeu sera terminé.

Note : Composez des questions pour obtenir les réponses voulues. Rappelez aux enfants les gestes à faire.


La soupe chaude

Objectif : Amener l’enfant à la tranquillité en utilisant sa respiration

Explication du jeu à l’enfant :

  • Tu fais semblant que tu as un bol de soupe très chaude entre les mains.
  • Attention! La soupe est brûlante! Tu prends une grande inspiration en gonflant ton ventre et en levant les épaules (Attendre trois ou quatre secondes)
  • Maintenant, tu souffles doucement sur ta soupe pour la faire refroidir. En soufflant, tes épaules redescendent et ton ventre redevient plat ou il se creuse.
  • C’est encore trop chaud! Tu reprends une grande inspiration et tu souffles doucement sur ta soupe.

Refaire l’exercice trois ou quatre fois

  • Maintenant, la soupe est juste à point! Tu fais «Hummm!» en levant ton bol. Tu bois ta soupe en prenant une grande inspiration et en gonflant ton ventre.
  • Quand tu as bu toute ta soupe, tu déposes ton bol devant toi. Tu descends doucement tes bras en expirant et en creusant ton ventre. Tu peux faire du bruit avec ta bouche tout en restant poli. Ensuite, tu croises tes bras.
  • Quand tu auras terminé ton bol et que tu auras les bras croisés, je taperai des mains. Cela voudra dire que le jeu sera terminé.

Le polichinelle à partir de 6-7 ans

c'est un exercice dérivé de la sophrologie. Le but est de faire découvrir le corps à l'enfant en faisant émerger le plaisir de la détente corporelle.

Il peut être réalisé en rentrant de l'école, lorque l'enfant se met à l'aise en changeant ses vêtements...

Debout, le jeu consiste à sautiller sur place comme un polichinelle, un pantin totalement désarticulé. Les épaules relachées, les bras ballants, la tête souple, l'enfant sautille comme il veut... Dès qu'il veut s'arrêter, il s'allonge au sol (tapis, moquette, couverture) en fermant les paupières...

Il vit alors son corps ("que te raconte ton corps?, que sens-tu, quelles parties de ton corps te parlent.... souris à ton corps, il t'a bien amusé.... repose-toi maintenant, sens le calme dans tout ton corps, la tête, les bras , les pieds... Dès que tu en auras envie, tu ouvriras les yeux et tu vas t'étirer comme un chat, comme si tu avais fais un gros somme et tu pourras te lever en pleine forme pour continuer ce que tu as à faire....

cinq minutes ou un peu plus sont suffisantes.... Il vaut mieux répéter les exercices plutôt que de faire un exercice longtemps une fois

 

L'enfant doit pouvoir pratiquer les exercices de relaxation à sa manière, n'étant ni corrigé ni jugé, il ne sera jamais surpris ni pris en défaut... le mieux au début est de pratiquer avec lui, les yeux fermés, garantie de votre empathie et de votre respect pour lui...

 

 

  • Rappelez-vous qu’après un effort intellectuel ou physique intense, la relaxation permet à l’enfant d’atteindre un état de bien-être et de calme qui lui permettra d’entamer harmonieusement sa prochaine activité.
  • Riez. Le rire constitue en soi un excellent exercice pulmonaire et musculaire. Il peut également aider les enfants à se libérer de leur gêne, de leur anxiété et à évacuer leur trop-plein d’émotions. Encouragez-les donc à rire au début des jeux. 
  • Les enfants apprenant surtout par l’exemple, efforcez-vous d’être vous-même calme et détendu pour l’activité. Une voix posée et quelques moments de silence sont des ingrédients essentiels.
  • Répétez le même jeu plusieurs fois afin que les enfants se sentent à l’aise et s’en souviennent quand ils en auront besoin personnellement. De plus, cette répétition leur permettra de se sentir rassuré durant la détente.
  • Ne négligez pas l’importance de la respiration. Au cours de tous les jeux de relaxation, demandez d’abord aux enfants d’expirer pour nettoyer leurs poumons et d’inspirer profondément. 
  • Chaque être humain devrait accorder à son corps une séance de relaxation de 20 minutes tous les jours. Chez les enfants, il convient de morceler cette séance en plusieurs courtes périodes. Vous pouvez donc facilement faire quatre ou cinq jeux avec vos petits, chaque jour, à des moments que vous jugerez opportuns de part et d’autre (quand les enfants sont agités, avant le dodo, etc.).

Gymnastique douce, détente, yoga, recentration, etc., la pratique à l’école de ces techniques corporelles destinées à combattre les effets du stress produit par la vie en société ont une influence certaine sur les enfants. On a pu observer, au terme d’une pratique régulière et suffisamment longue, des modifications chez les enfants. Ils sont plus calmes, plus attentifs, ont de meilleures capacités de concentration. On constate par ailleurs une réduction des malaises physiques associés au stress (maux de tête, de ventre), moins d’anxiété. Sur le plan collectif, ces pratiques sont un facteur de réduction de la violence, de maîtrise des énergies, de respect de soi et des autres.


Enfants fatigués, tendus, qui se querellent à la récréation, distraits en classe, instables, remuants, surexcités après les temps de repas. Stress vécu à la maison, à l’école, stress des autres ressenti (enfants, adultes), stress qui se manifeste de différentes façons mais qui assurément envahit le corps et l’esprit et rend l’enfant, de manière fugace ou durable, peu réceptif aux apprentissages.
Il est vrai que l’enfant est souvent malmené, soumis à des pressions extérieures, à des interdictions, des ordres, des interrogations. Un rythme lui est imposé, parfois très éloigné de son propre rythme biologique : lever trop tôt, petit déjeuner tronqué, conduite effrénée, ...etc. Et le bruit, ce bruit qui l’assaille, qui l’agresse en permanence, la TV allumée dès l’aube, les sonneries, les cris, les sifflets, ce bruit qui lui fait oublier les vertus du silence.
Les causes qui sont à l’origine du stress sont bien sûr multiples, très souvent indépendantes de notre volonté et imperméables à notre action, mais elles ont des conséquences importantes et immédiates sur les comportements de nos élèves.
De nombreux enseignants sensibles à cette question tentent de trouver une réponse à l’école en aménageant, dans la journée, des lieux et des temps qui vont permettre à l’enfant de s’arrêter, de se calmer, de se recentrer, de se retirer, de se lover dans une bulle bienfaitrice. Des moments qui autoriseront l’enfant à faire une pause par le biais de poses ou de postures l’invitant à se réconcilier avec son corps, à en avoir une plus grande conscience.
Faire une pause dans ce monde trépident, apprécier le silence, la douceur, les mots chuchotés, les gestes suggérés, apprécier la lenteur des déplacements et des mouvements. Prendre conscience de son corps en mouvement, se constituer une image du corps, faire connaissance avec la respiration et les bienfaits de son contrôle, c’est-à-dire faire le chemin de la connaissance de soi. Développer les expériences sensori-motrices, retrouver les expressions inscrites dans le corps, permettre aux enfants de se construire les outils nécessaires pour mieux réagir aux situations de stress qu’ils rencontrent tous les jours, et ainsi d’acquérir une plus grande maîtrise d’eux-mêmes. Tels sont les objectifs de ces séances que l’on voit se développer dans nos écoles sous diverses dénominations : relaxation, gymnastique douce, détente, yoga, recentration, gymnastique passive, etc.

Principes pédagogiques

Les expériences vécues permettent de dégager certains principes pédagogiques facilitant la réalisation des séances de détente avec les enfants :
- le groupe ne doit pas dépasser 25 enfants
- la pratique doit être régulière
- le local doit être chaud, accueillant, calme, aéré et peu éclairé
- chaque enfant doit avoir un tapis
- la séance varie entre 20 et 30 mn
- les consignes sont expliquées d’une voix douce (pas de réprimande ou de punition)
- alterner le verbal et le mime
- demander à l’enfant d’exécuter les mouvements avec lenteur et douceur
- justifier les exercices (expliquer le pourquoi)
- permettre aux enfants d’exprimer leurs impressions sur ce qu’ils ont vécu
- être attentif aux comportements non verbaux des enfants

 

 

 

 

NB. Cette page est la plus lue de mon blog ! je tiens à rappeler et on peut en sourire, que lorsque l'on est "hors de soi" et qu'un être proche nous dit "calme toi", cela a juste l'effet inverse.

Pour se détendre, il faut d'abord prendre conscience de la tension. Etre "hors de soi" signifie ignorer ce qui se passe en nous.

Il convient donc de faire prendre conscience à l'enfant de son "débordement" en lui donnant l'occasion de diriger son énergie intentionnellement.

" Ferme les yeux et vois ce qui t'énerve... maintenant inspire profondément, retiens l'air dans ton corps en fermant le poing très fort et maintenant tu lances fort ton poing en soufflant...

Recommence encore une fois...

On peut remplacer le "coup de poing" par une feuille de papier que l'enfant va pouvoir froisser dans ses mains ou déchirer...

La détente qui suit cet exercice peut être alors un préalable pour une relaxation plus profonde...

 

Un lien utile :" parents d'élèves ZEN  ET MILITANTS pour l'éducation au bien être à l'école"

Il s'agit d'un groupe public sur Facebook, avec une thématique sur la relaxaion et l'école.


 

 

 

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